RAPPORT DE STAGE
SOMMAIRE
Remerciements
Introduction
Présentation du fiduciaire
1- historique du fiduciaire
2- fiche signalétique du
fiduciaire NAKHIL, FIDUNAK
3- Organigramme de FIDUNAK
II-
Fonctions et activités du fiduciaire
1-
Tenue de la comptabilité
2-
expertise comptable
3-
commissariat aux comptes
4-
constitution des sociétés
5-
audit
6-
organisation
7-
syndic
III-
Taches effectuées par le stagiaire…
Conclusion..
Introduction :
Du 01/02/2014 au28/02/2014, j’ai
effectué un stage au sein de l’entreprise atlas-aluminium (située à Rue ******************. Au cours de ce
stage j’ai pu m’intéresser au fonctionnement de cette direction, il s’agit de
comptabiliser, effectuer, contrôler, les opérations d’entrée et de sortie des
fonds.
Plus largement, ce stage a été l’opportunité
pour moi d’obtenir l’expérience nécessaire, développer mes connaissances sur le
secteur commercial et d’être au courant des nouvelles politiques adoptées par
la société car elle est en perpétuel
changement.
Au-delà d’enrichir mes connaissances
professionnels, ce stage m’a permis de comprendre dans quelle mesure il m’a
beaucoup apporté dans mon future
parcours professionnel.
Définition :
97553 (Tribunal de Casablanca)
Forme juridique : Société
à Responsabilité Limitée
Capital : 200 000 DHS
Activité (Infomarket): Menuiserie
aluminium et volets roulants
Activité : ENTREPRENEUR
DE MENUISERIE ALUMINIUM
Rue Abdelkrim El Yaziri
Résidence Iwan Quartier La Vilete N35 - Casablanca
Tél(s) :
|
05-22-62-45-77
|
fax(s) :
|
05-22-62-45-99
|
email(s) :
|
atlas.alu1@yahoo.fr
|
site web :
|
Remerciement :
Ø
La Direction Générale :
Au sommet de la hiérarchie se place le propriétaire du fiduciaire Monsieur l’Expert-Comptable
Assermenté près des Tribunaux, Syndic. Il se charge de la vérification des
dossiers préparés par le service comptable, l’établissement des rapports du
commissariat aux comptes ainsi que des rapports du commissariat aux
apports et le contrôle de tous les services.
D’autre part il assiste aux
assemblés constitutifs des sociétés, il cherche aussi à satisfaire les
exigences de ses clients et de recevoir de nouveaux clients pour assurer la
bonne marche du fiduciaire.
Ø
Le Service Secrétariat :
C’est le service lien entre le fiduciaire et
l’extérieur, il se charge de recevoir les clients, soit directement, ou par
téléphone, et tout ce qui révèle de la correspondance.
Il présente le pont entre la direction et le
reste de la société. En outre, il s’occupe des procédures de la constitution
des sociétés.
Ø Le Service Comptabilité :
C’est le
service pilote de la fiduciaire, en effet, l’activité principale de ce service
est l’enregistrement des opérations comptables et l’établissement des
déclarations fiscales.
La responsabilité du service est
déléguée à un chef comptable et deux aides-comptables, sans négliger la participation considérable des stagiaires.
F La procédure comptable est la suivante :
|
|
|
Après cette phase qui est purement
comptable, on passe à la phase concernant les déclarations fiscales. Ces
dernières consistent à déclarer l’IS, s’il s’agit de société anonyme ou de
société à responsabilité limitée, on utilise un imprimé bleu (voir l’annexe).
Il y a aussi la déclaration de l’IGR s’il s’agit des personnes physiques, on
utilise un imprimé blanc (voir l’annexe). Le dossier est envoyé par la suite à
la direction des impôts.
Ø Le Service Juridique :
Ce service s’occupe de plusieurs
tâches :
¬
Il prend sous sa charge les expertises qui se tiennent par voie judiciaire (conflits avec la société d’assurance,
conflits entre les héritiers…etc.).
¬
Il assure la correspondance avec le tribunal, les créanciers, les entreprises
en redressement et les impôts.
Ø Le Service
Informatique :
Le
service informatique est crée simultanément avec la création de la fiduciaire,
vu la nature des services rendus par le cabinet qui nécessite le recours à
l’outil informatique.
Il dépend de
tous les autres services, pour le traitement des rapports de commissariat aux
compotes, ceux d’expertises et aussi la saisie des opérations comptables.
F ANALYSE :
D’après
l’organigramme, il paraît que l’effectif du personnel est faible par rapport à la
dimension du travail. Cela facilite la surveillance et la répartition des
tâches, qui s’effectuent par les responsables en faisant appel à des
stagiaires. Ces derniers sont d’autant plus nombreux que le travail est cumulé.
La responsabilité dont chaque personne est chargée d’accomplir l’oblige à être
motivé, et par conséquent être rapide et prudent.
Concernant le
temps du travail, la nature des services rendus, nécessite une organisation du
travail bien spécifiée. Autrement dit, il y a des périodes où la fiduciaire à
besoin de main d’œuvre, pour l’exécution des bilans et du calcul des résultats
et ça se passe pendant les mois : Décembre, Janvier, Février et Mars.
Le reste de
l’année est consacré aux autres activités du fiduciaire telles les déclarations
de la TVA, la CNSS, les contrats concernant la constitution des sociétés, le
commissariat aux comptes et l’expertise.
I-
Fonctions et activités du fiduciaire
IL s’agit du domaine du travail du
cabinet, c’est à dire les services rendus aux clients. Le fiduciaire a pour
objet d’effectuer les travaux comptables, juridiques, fiscaux, d’organisation
et d’expertise.
1-
Tenue de la comptabilité
Il s’agit de la fonction ayant pour objet la tenue de la
comptabilité de ses clients, et le traitement des opérations comptables de
façon complète pour les entreprises n’ayant pas de service comptabilité. Il
s’agit des petites entreprises non structurées. Pour celles ayant de service
comptabilité, la fonction du fiduciaire se limite à l’établissement du bilan et
de la balance.
Dans ce cadre, il faut respecter les
principes suivants :
§ Le principe
de spécialisation :
c’est le fait que chaque exercice doit être autonome.
§ Le principe
de continuité :
lorsqu’il y a continuité de l’exploitation de l’entreprise, le commissaire aux
comptes exerce son devoir d’alerte à l’égard.
§
Le principe de prudence :
c’est à dire qu’il vaut mieux renforcer le coté pessimiste.
§
Le principe selon lequel les
comptes annuels doivent être réguliers, et donner une image fidèle du
patrimoine et du résultat de l’entreprise.
En ce qui concerne la déclaration
fiscale, elles comportent la déclaration de l’IS, de l’IGR, de la TVA et celle de la CNSS.
2-
expertise comptable
Le terme
« expert » se dit de quelqu’un qui a acquis, par l’expérience et par
la pratique, une grande habilité dans un métier.
En droit, c’est la personne choisie pour ses connaissances
techniques.
Par l’expertise, on entend
une mesure d’institution qui peut être confiée, soit par un juge, soit par une
personne ou un organisme privé, à un technicien compétent qui reçoit une
mission précise nécessitant des investigations complexes, pour fournir, sur des
questions de fait, des informations et un avis technique.
Cependant, l’expert-comptable peut intervenir, à la demande de ses clients,
dans de nombreux domaine :
v
Le conseil en gestion :
Le conseil
en matière de gestion est une activité dominante de la profession comptable, il
regroupe un grand nombre de domaine, et peut aider le créateur comme le
dirigent d’entreprise à mieux gérer son activité.
§ Optimiser la
trésorerie de l'entreprise par la gestion financière :
Vous décidez
d'investir, mais quel moyen de financement choisir : l'emprunt, le crédit-bail,
le financement par fonds propres ? L'expert-comptable peut, grâce au plan d'investissement,
vous aidez à déterminer quelle solution vous sera la plus favorable ;
§ Vous disposez de
liquidités importantes, qui vous souhaiteriez optimiser ?
L'expérience de
l'Expert-comptable dans le domaine du contrôle budgétaire, des budgets de
trésorerie, pourra vous aider à faire le bon choix parmi les différents outils
que vous proposeront les banques ou organismes financiers.
§Analyser
et améliorer la rentabilité par le contrôle de gestion:
Quels sont vos produits les plus rentables ? Serait-il souhaitable de diversifier votre activité ? Les tableaux de bord, l'étude des coûts, l'analyse des marges vous fournira des données claires, concises et précises qui vous permettant de prendre des décisions importantes et plus de sérénité.
Quels sont vos produits les plus rentables ? Serait-il souhaitable de diversifier votre activité ? Les tableaux de bord, l'étude des coûts, l'analyse des marges vous fournira des données claires, concises et précises qui vous permettant de prendre des décisions importantes et plus de sérénité.
§
Des difficultés passagères :
L'expert-comptable pourra vous
proposer une assistance continue et des solutions concrètes :
restructuration, plan de continuation.
§ Vous projetez de
transformer votre entreprise :
Cessions, apports, successions,
partages, donations, transmissions... L'expert-comptable est apte à évaluer
l’entreprise.
v
Le conseil en droit fiscal :
Les nombreux points de convergence
entre les bases de calcul des impôts et taxes et la comptabilité, ont rendu
l’expert-comptable un conseillé privilégié dans la gestion de la fiscalité
d’entreprise :
- Etablissement de
toutes les déclarations fiscales.
- Optimisation de la gestion fiscale de l’entreprise.
v
Le conseil en droit des sociétés :
Le choix
d’un statut juridique de l’entreprise, lors de sa création entraîne des
conséquences importantes sur son statut fiscal, sur la vie même de
l’entreprise. L’expert-comptable a pour rôle de guider le choix de
l’entrepreneur en tenant compte de son expérience, ainsi sa vision globale de
l’entreprise.
v
Le conseil endroit du travail et en gestion sociale :
La législation
sociale est un domaine de plus en plus complexe. En complément de son activité
principale, l'expert-comptable est à même d'apporter des solutions concrètes au
chef d'entreprise :
-
Etablissement ou contrôle des
bulletins de paie et des déclarations sociales ;
-
Assistance à la gestion du
personnel (respect des conventions et accords collectifs ;
-
Optimisation du statut social des
dirigeants : choix d'une structure juridique à la création, conseils concernant
les régimes de retraite complémentaire, d'assurance chômage, de couverture
maladie des dirigeants..
3-
commissariat aux comptes
Le commissaire
aux comptes (CAC), est un généraliste de la comptabilité ; dans 85 à 90 %;
il est également titulaire du diplôme d’expert comptable et exerce en plus
cette activité. On peut cumuler ces deux fonctions à condition de ne pas les
exercer dans la même entreprise.
La mission du CAC découle de la loi du 24 Juillet 1966, et du décret du
12 Août 1969 :
« Les CAC certifient que les comptes
annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat, des
opérations de l’exercice écoulé, ainsi que la situation financière et du
patrimoine de la société à la fin cet
exercice » et « nul ne peut exercer les fonctions du CAC s’il n’est
préalablement inscrit sur une liste établie à cet effet ».
Le commissaire aux comptes est obligatoire dans les SA et les
coopératives. Dans les SARL la désignation devient obligatoire si le CA (HT)
excède 50.000.000,00 DH.
Le rôle donc du CAC est de
faire un rapport, en se basant sur la situation comptable et financière de la
société, destiné à l’assemblée générale. Ce rapport, contient des suggestions
et des conseils à propos du déroulement général de la société. (Voir l’exemplaire
de l’annexe).
En se basant sur ce rapport, l’assemblée générale de la société cherche
à déceler ses lacunes et ses opportunités. Il est à signaler que le rapport est
déposé au siège social, pour être mis à la disposition des associés
4-
constitution des sociétés ????????
Cette fonction consiste à la constitution des sociétés du
point de vue juridique. Pour cela, il faut respecter les procédures
suivantes :
* Les formalités
concernant la signature des statuts : c’est l’élection du siège, la
nomination des commissaires aux comptes…
* La signature
des statuts : ils doivent être rédiger sous forme d’un acte authentique ou
sous seing privé. Cela est du au fait que le statut est un véritable acte
constitutif de la société.
* Les statuts
doivent contenir la dénomination sociale, la forme juridique, le montant du
capital, l’objet de la société, la répartition des parts sociales, la
désignation des personnes autorisés à gérer, leur mode de rémunération.
* Les formalités
nécessaires à l’acquisition de la responsabilité morale : pour acquérir
une personnalité juridique, les fondateurs doivent souscrire touts les
déclarations auprès de l’inscription du travail, au service des impôts et au
bureau de la TVA. Les
statuts doivent être déposés au secrétariat greffe. Cela doit être fait dans un
délai de trois mois de la constitution de la société
5-
audit
En professionnel de la comptabilité, spécialiste de la finance et de
l'organisation, l'expert-comptable peut intervenir dans de nombreux domaines de
l'entreprise pour réaliser :
-
Un audit des comptes, dans le
cadre d'une prise de participation, de rachat ;
-
Un audit juridique, social ou
fiscal, permettant de mettre à jour d'éventuels dysfonctionnements ;
-
Un audit de la couverture des
risques de l'entreprise : efficience des contrats d'assurances, respect des
règles d'hygiène et de sécurité...
6-
organisation ?????????
La concurrence de plus en plus accrue
oblige l'entreprise, même de petite taille, à optimiser son organisation
interne et externe pour rester rentable. Dans ce cadre, l'expérience de
l'expert-comptable peut aider l'entrepreneur dans de nombreuses démarches :
ð- Aide à la définition
de la politique générale, des stratégies de marché ;
ð- Réalisation
d'organigrammes des structures, définition des fonctions ;
. ð- Analyse des
procédures et du contrôle interne ;
ð- Aide à la gestion et
à l'organisation des ressources humaines ;
ð- Conseil en politique,
contrôle de la qualité.
7-
Syndic.
II-
Taches effectuées par le stagiaire.
Chapitre 0 : LES OPERATIONS COURANTES
I.
Classement des
documents comptables :
Le classement des
factures est la première tâche à réaliser. En fait, le classement facilite
l’enregistrement, la vérification et le contrôle des opérations.
II.
Enregistrement comptable :
Après avoir classé les
documents, nous passons les écritures dans les journaux, chaque journal doit
traduire les mouvements et les opérations comptables. La pièce comptable doit
être vérifiée et imputée selon le plan comptable, la date et le numéro
d’opération, ainsi le nom du (fournisseur, client) dans les journaux.
Au fur et à mesure qu’on
passe les opérations aux journal, on note sur les pièces justificatives un code
signifiant que le document a été enregistré au journal achat et au journal caisse
et banque, ce code est formé de façon suivante : on prend le numéro de la
ligne correspondante à l’opération de la pièce en question, et on le note au
dessus, puis on ajoute une lettre ‘’A’’ pour le journal achat, ‘’B’’ pour
le journal banque et ‘’C’’ pour le journal caisse…, si lors d’un contrôle ou
d’une révision d’un dossier, on ne trouve pas de code sur la pièce, c’est
qu’elle n’a pas été comptabilisé ou bien qu’on a omis de porter le code sur
cette dernière.
Pour faciliter
l’enregistrement comptable, on dispose des journaux suivants :
& Journal Banque :
C’est un manifold qui
représente les enregistrements comptables qui concernent les factures réglées
par chèque ou effets de commerce. Un relevé bancaire est nécessaire pour faire
un état de rapprochement entre le compte de la banque tenu par l’entreprise et
le compte de l’entreprise tenu par la banque. En suite on procède à
l’enregistrement de toutes les opérations selon la date avec la mention du
libellé. Chaque opération débitée par la banque (sur le relevé) est créditée
sur le journal banque et vice versa.
& Journal Caisse :
Nous y enregistrons
toutes les opérations concernant la caisse et qui entraînent les mouvements
d’espèce : les recettes et les dépenses.
Dans le crédit du compte caisse, on enregistre les dépenses réglées en
espèce
(Achat, versement à la banque, frais généraux…).
Nous constatons que le
compte caisse diminue des dépenses pour chaque opération débitée et augmente du
montant des recettes.
& Journal Achats :
Nous y enregistrons les
factures d’achat, soit à crédit soit au comptant.
& Journal Ventes :
Nous y enregistrons les
factures de marchandises vendues aux clients, soit à crédit soit au comptant.
& Journal des
Opérations Diverses :
Le journal des opérations diverses est
réservé aux opérations qui ne peuvent être inscrites dans aucun des journaux
précités : salaire et TVA.
*Opérations de la
paie :
Chaque mois nous -y faisons la passation des salaires, après
l’établissement des bulletins de paie.
*Opérations
de la TVA :
L’établissement de ce journal se fait après la déclaration de la TVA.
III.
Le calcul de la TVA :
A. Définition :
« La
taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirecte par excellence, introduite au
Maroc par la loi n°30-85 du20 décembre
1985 et appliquer officiellement
le 01/04/1986, elle frappe la consommation finale (redevable réel) et
elle est collectée par le redevable légal (les entreprises). »
Cependant,
elle n’est pas généralisée et son champ d’application est limité aux :
·
Opérations de nature
industrielle, commerciale, artisanale ou relevant de l’exercice d’une
profession libérale accomplie au Maroc ;
·
Opérations d’exportation, et à l’opération réalisée à l’importation.
Selon les opérations effectuées on distingue, des opérations
obligatoirement imposables et des
opération imposées par option et enfin des opérations qui sont exonérées sans
droit à déduction et d’autres qui sont exonérées avec droit à déduction.
Le poids fiscal de l’impôt
demeure identique quelque soit la longueur du circuit de production ou de
distribution, la TVA
donc représente toujours le même pourcentage du prix de vente, ce pourcentage
peut être soit : 7%, 10%, 14 %, 20% ou 30%,ou des taux
spécifiques.
- -Le fait générateur :
Est l’événement qui donne
naissance et raison à la céance finale du tésor public sur le contribuable
.C’est le fait qui rend l’impôt exigible.
Selon date la d’exigibilité de la
taxe, on distingue deux régimes auxquels l’entreprise est soumise à la TVA à savoir :
- Le régime d’encaissement ou de droit commun : dont le fait générateur est constitué par l’encaissement total ou partiel des prix des marchandises, des travaux et services.
- Le régime des débits ou optionnel : dans ce cas le fait générateur naît au moment de l’établissement de la facture ou l’inscription de l’opération en comptabilité.
- -l’imposition :
Selon le régime d’imposition,il
existe deux types de régimes de déclaration de la TVA :
Ä
Déclaration mensuelle :
(voir annexe)
Il est obligatoire pour :
§ Les redevables dont le
chiffre d’affaire taxable réalisé au cours de l’année écoulée atteint ou
dépasse 1.000.000,00 dhs au cour de l’exercice écoulé ;
§ Toute personne n’ayant
pas d’établissement au Maroc et y effectuant des opérations imposables.
Ä Déclaration trimestrielle : (voir annexe)
Il est
obligatoire pour :
§
Les redevables dont le
chiffre d’affaire taxable réalisé
au cours de l’année écoulée est
inférieurs à 1.000.000,00 dhs ;
§
Les redevables exploitants
des établissements saisonniers, ainsi
que ceux exerçant des activités périodiques ou effectuant des opérations occasionnelles ;
§
Les nouveaux redevables
pour la période de l’année civile en
cours.
- -la détermination de la T.V.A :
S’il s’agit de
déclaration mensuelle, on calcul le CA du mois pour savoir le montant de la TVA facturée, puis on
enregistre dans un document spécial (le relevé des achats (voir annexe), les
achats taxables effectués dans le mois précédent afin de dégager la TVA déductible.
Formule :
|
Ensuite on
procède à remplir la déclaration mensuelle.
S’il s’agit de la déclaration trimestrielle, on suit
la même démarche sauf qu’on déduit la TVA des achats des trois mois précédents (avec un décalage d’un mois).
|
Si le montant de la TVA déductible est supérieur à celui de la TVA facturée, la différence est mentionnée en rouge sur la
déclaration et sera reportée à la
période suivante.
Les données de toutes les opérations comptabilisées dans
les différents journaux doivent être saisies sur ordinateur et plus précisément
sur le logiciel de comptabilité TOPAZE.
D’un premier temps, il faut imprimer le grand livre qui
contient les détails de toutes les écritures, Ainsi que la balance afin de les
vérifier. Ensuite, le logiciel se charge de l’établissement du bilan, Du Compte
des produits et charges (le compte de résultat), du tableau de l’immobilisation,
du Tableau des amortissements et des provisions et de l’état des stocks de la
société.
N.B : L’ensemble de ces documents sont regroupés dans le même
dossier et envoyés à la Direction
des Impôt.
Schéma de traitement
comptable
Chapitre 1 : Le livre de paie (CNSS)
Ø Le livre de
paie
C’est un document
obligatoirement, numéroté et paraphé par
l’inspection de travail, il est tenu par l’employeur, son remplissage se fait à
partir du bulletin de paie, qui doit être tenu chronologiquement, sans blanc ni
rature.
Sa tenue consiste à indiquer le N° du bulletin
de paie, la période, le nom et le prénom de l’employé, et la date d’entrée au
service, pour chaque salarié et sur chaque ligne.
Ø Bulletin de
paie
Chaque salarié
possède son bulletin de paie, ce bulletin à un caractère de pièce justificative
pour le salarié, car il contient le net à payer avec les majorations et les
déductions, il se trouve en double exemplaires, l’original porte la signature
des deux parties (l’employeur et l’employé), et doit être délivré au salarié,
et le deuxième exemplaire reste chez l’employeur pour le besoin du traitement
comptable.
I.
la caisse nationale de
la sécurité sociale(CNSS):
1-Définition :
La CNSS est une organisation publique dotée de la
personnalité civil et de l’autonomie administrative et financière par Dahir
n°1-59-148 du 03-12-1959 sous la tutelle Ministère des finance et du Ministère
de l’emploi, ce régime a été modifié par
Dahir n°1-79-148 du 27-07-1972.
La caisse a pour mission de gérer la sécurité
sociale dont le but est de protéger les travailleurs contre toute perte
éventuelle de leurs moyens de subsistance de façon provisoire (accident,
maladie) ou définitive (invalidité,
veuvage, vieillesse).
2-Affiliation à la CNSS :
Tous
les employeurs qui occupent des personnes assujettis au régime de la sécurité
social, sont obligatoirement tenus de faire procéder à leur affiliation à la CNSS.
Les affiliés sont tenus
de mentionner le
numéro de leur affiliation sur tous leurs documents (factures lettres…), ainsi
de signaler toutes modification concernant leur statuts juridique, son adresse
la cessation de son activités…..
3-Immatriculation
à la CNSS :
Tous les employeurs affiliés sont obligatoirement
tenus de procéder à l’immatriculation de leurs salariés et à apprentis à la CNSS.
La
CNSS attribue un numéro d’immatriculation à chaque
travailleur.
L’employeur
doit inscrire ce numéro
d’immatriculation sur la carte de travail et sur le bulletin de paie de son
personnel .Il doit également le mentionner sur le certificat de travail en cas
de séparation.
Chaque
entreprise doit déclarer les salariés nouvellement embauchés et les salariés
qui ne figurent pas sur le bordereau préétabli par la CNSS, dans un nouveau
bordereau de la déclaration.(voir annexe)
1-
La cotisation à la CNSS :
La CNSS signifie la Caisse Nationale
de la Sécurité
Sociale.
Elle
comprend :
Ø
une cotisation salariales
se calculent sur la base du salaire brut imposable au taux de 4,29 qui regroupe
0,33/ pour des prestations à court terme (indemnité de maladie de maternité…)
et 3,96/ pour la prestation a long terme (les pesions de retraite et
d’invalidité…)
Ø
Une cotisation patronales
constituant des cotisations pour la couverture des allocations familiales
calculées sur la base du salaire imposable au taux de 7,50/ sans plafond, des prestations
sociales de8, 60/ et une participation au financement de la formation
professionnelle au taux de 1,60/ (soit un total de17, 70/)
FREMARQUE :
À partir du mois septembre 2005
l’AMO (assurance maladie obligatoire) mis en vigueur au taux de 5/° :
-une
participation de : 1/° déduite de l’allocation familiale (devenu 6,50 au
lieu de 7,50)
-une
cotisation de : 3/° (la part patronale)
-une
cotisation de : 2/° (la part salariale).
-Soit
une cotisation total de : 5/°
Conclusion
Ce stage a été une
expérience supplémentaire dans le métier de la gestion. Il a été très
formateur, il m'a permis d'élargir mon expérience en entreprise.
Les nombreuses personnes que j'ai rencontrées m'ont permis de confirmer la vision que je m'étais faite les années précédentes, qui est le travail en équipe. J'ai pu mettre en pratique mes connaissances en gestion mais aussi relationnelles.
J'ai aussi découvert l'organisation et le règlement de la société qui met en avant une qualité de service et d'étude très élevée.
Ce stage d’observation de la 1ere année est donc une très bonne occasion de confirmer son projet professionnel et de cerner toutes les facettes du métier de la gestion et la comptabilité. Même si le stage n'est pas en rapport direct avec la formation acquise, je pense que c'est une bonne expérience et un bon complément à cette année.
Les nombreuses personnes que j'ai rencontrées m'ont permis de confirmer la vision que je m'étais faite les années précédentes, qui est le travail en équipe. J'ai pu mettre en pratique mes connaissances en gestion mais aussi relationnelles.
J'ai aussi découvert l'organisation et le règlement de la société qui met en avant une qualité de service et d'étude très élevée.
Ce stage d’observation de la 1ere année est donc une très bonne occasion de confirmer son projet professionnel et de cerner toutes les facettes du métier de la gestion et la comptabilité. Même si le stage n'est pas en rapport direct avec la formation acquise, je pense que c'est une bonne expérience et un bon complément à cette année.
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