contexte historique de
Il était une fois un vieux couple heureux
contexte histrorique
les conditions au vivent l'aureur lors de l'écriture
L’isolement du milieu rural
Mohammed Khaïr –Eddine n’oublie pas de dévoiler la réalité du milieu
rural. Derrière le village paisible et beau se cachent d’autres réalités atroces.
La vie difficile des villageois qui doivent subir seuls
les malheurs des années
de sécheresse. La pauvreté attaque le village autrefois fascinant et
prodigieux. Un milieu isolé sans école, sans route… :
« Même les vagabonds de jadis avaient déserté la région. »(p.150)
Pour Mohammed Khaïr –Eddine : « L’Etat doit procéder à des fourrages
coûteux. Mais l’Etat est bien loin d’ici. Il ne nous entend pas et nous voit
encore moins. » (p.151)
Pour Mohammed Khaïr –Eddine,
les villageois n’ont pas d’avenir en
ville. Seuls quelques malins y parviennent (p.151). Pour lui, il y aura
sûrement une explosion sociale relative à cette immigration illogique et
collective des villageois vers les villes.
Il trouve que ce phénomène n’est qu’une bombe à retardement. (p.152)
Vers la fin de son œuvre : Il était une fois un vieux couple heureux,
Mohammed Khaïr- Eddine, nous incite à travailler. Ce qui nous rappelle Le
jardin mythique de Voltaire. Le travail de la terre inféconde, travailler pour
vivre même dans le désert le plus aride est l’unique solution car, selon lui le
plus heureux est celui qui attend, qui reste tranquille et travaille pour vivre
là où il se trouve. (p152-153)
La crise de l’identité
Mohammed Khaïr Eddine évoque dans son œuvre : Il était une fois un vieux
couple heureux, la crise de l’identité des jeunes marocains nés en Europe. Il
semble que ces derniers sont perdus dans un monde qui leur est complètement
étranger mais dont-il appartient par naissance. Déraillés, perdus, égarés entre
deux pays, deux origines, deux cultures, ils sont devenus des délinquants, des
voleurs, des trafiquants :
« Ils étaient passées du tiers –monde au quart monde sans même s’en
rendre compte. Condamnés à subir leur échéance en Europe, ils ne pouvaient plus
revenir au pays d’où ils s’étaient exilés. Leurs enfants, incultes comme eux,
rééditèrent le même topo en l’amplifiant. Ils constituaient désormais
l’essentiel de la population délinquante et carcérale des pays d4europe, car le
trafic de stupéfiants et le vol étaient le seul métier où ils excellaient. Un
métier à la portée des exclus de la société industrielle, qui rejetait ces
indésirables en des banlieues surpeuplées, dangereuses et sinistres. » (p.59)
Une de--xx--ion loin de toutes imaginations fictives, qui montre la réalité
des jeunes immigrés qui n’ont pas de place dans une société de compétences, de
savoir, de civilisation et de chances. Ces jeunes français-marocains doivent
supporter la conséquence de leur double identité, de leur couleur et leurs
traits qui les relèguent au second plan. Un récit qui met les points sur les «
i », qui montre la réalité d’une génération qui souffre pour trouver un sens à
son existence, pour tracer les piliers d’un futur sombre et sans issue. Un
peuple errant qui a le mal de vivre et de s’adapter à une patrie inaccessible.
Conditions politiques
Le conflit des générations
Un phénomène socioculturel évident qui distingue chaque époque et que
Mohammed Khaïr -Eddine prend le temps d’exposer et d’analyser dans son roman :
Il était une fois un vieux couple heureux, est celui du conflit des
générations. D’abord, il met l’accent sur la solidarité qui n’existe plus même
entre les membres de la même famille. Cette tendance de l’individualité
égocentrique qui caractérise désormais la société marocaine. Cette envie de voler
avec ses propres ailes, de partir, de vivre ailleurs, de s’enrichir loin du
pouvoir paternel, d’imiter les européens, de trouver d’autres manières
d’exister… :
« Seuls les jeunes écervelés, voulaient imiter à tout prix leurs aînés,
allaient se perdre ailleurs, abandonnant à la fraiche les terres qui les
avaient nourris et vu grandir… » (p.58)
Pour les anciens, les jeunes sont des ingrats. Pour les jeunes, ils ont
le droit de changer leur situation au lieu de rester coller à la terre qui
nécessite un travail fou et régulier. Les villageois trouvent que les jeunes
nés en Europe sont encore pires :
« Ces enfants nés en Europe sont les pires qui soient, dit le vieux
Bouchaïb. Ils ne respectent même pas les morts. J’en ai vu une bande qui
profanait les tombes. Ils ne parlent même pas notre langue ? » (p.59)
En effet, il y a un grand problème de communication entre les
générations. Les jeunes sont mal copris et mal vus par les anciens qui
n’arrivent pas à saisir leur pensée, leurs transformations subites, leurs
tentatives de se trouver dans un monde sans frontières où tout se complique et
se croise. Mohammed Khaïr – Eddine a bien indiqué ces mutations que les jeunes
subissent sans arrêt et qui modifient leur façon d’agir et de voir les choses.
Il anticipe déjà sur le rôle de la technologie et la place qu’elle va occuper
dans la société
Résumé de l'oeuvre Il était une fois un vieux couple heureux
Il
était une fois un couple heureux qui vivait dans une vallée au rythme
des saisons , Bouchaib, au passé agité rencontre à une carrière
militaire pour travailler la terre de ses ancêtres et vivre auprès de sa
femme dont la suisine le régale et la présence l'inspire et le rassure.
En effet , Bouchaib calligraphie en langue Tifinagh un longue poème à
la gloire d'un Saint méconnu tout en buvant du thé chinois reçu de
France. L'Imam de la Medersa du village trouva le moyen de faire éditer
le poème qui est mis aussi en musique , chanté par des raîss , diffusé à
la radio et écouté par tous . Même Redwane ,l'ami de Bouchaib , qui vit
en France depuis trente ans , prend connaissance du poème de Bouchaib
ce qui le décide à lui rendre visite . Malgré l'isolement du village ,
la modernité commence à s'y faire sentir . Les plus réfractaires
finissent par abdiquer par commodité à la facilité . Bouchaib et sa
femme garants des traditions, adoptent la podernité dans les limites du
raisonnable ce qui n'est pas le cas des parvenus . Ces derniers sont
méprisés par le Vieux qui voit en eux des corrompus qui trompent le
peuple et flouent l'Etat
Il était une fois un couple heureux qui vivait dans une vallée au rythme des saisons , Bouchaib, au passé agité rencontre à une carrière militaire pour travailler la terre de ses ancêtres et vivre auprès de sa femme dont la suisine le régale et la présence l'inspire et le rassure. En effet , Bouchaib calligraphie en langue Tifinagh un longue poème à la gloire d'un Saint méconnu tout en buvant du thé chinois reçu de France. L'Imam de la Medersa du village trouva le moyen de faire éditer le poème qui est mis aussi en musique , chanté par des raîss , diffusé à la radio et écouté par tous . Même Redwane ,l'ami de Bouchaib , qui vit en France depuis trente ans , prend connaissance du poème de Bouchaib ce qui le décide à lui rendre visite . Malgré l'isolement du village , la modernité commence à s'y faire sentir . Les plus réfractaires finissent par abdiquer par commodité à la facilité . Bouchaib et sa femme garants des traditions, adoptent la podernité dans les limites du raisonnable ce qui n'est pas le cas des parvenus . Ces derniers sont méprisés par le Vieux qui voit en eux des corrompus qui trompent le peuple et flouent l'Etat
Les personnages de L'oeuvre
Bouchaîb : Le Vieux héros du roman .Il avait beaucoup voyagé dans le Nord et dans une partie d'Europe à la recherche d'une fortune qu'il n'a pas trouvée . Il était un fin lettré et un croyent exemplaire
Talaquouit : La vieille voisine du couple , C'est une Saint aimée et respectée par le voisinage . Elle sait lire et écrire couramment l'arabe classique et le berbère. Elle était capable d'engager une soute avec n'importe quel alim . Cette vieille pouvait aussi soignait les anciens car elle maîtrisait la pharmacopée de l'époque
Les Touaregs : ce sont des nomades qui possèdent d'immenses troupeaux mais qui ne mangent pratiquement pas la viande . Ils vivent de lait de chamelle et de dattes. Leurs femmes sont lettrées . Elles lisent et écrivent le Tifinagh et elles composent des poèmes et des chansons
Lalla Tiizza Tasemlait : Saint et savante dont on disaità tort qu'elle fut la maîtresse attitrée de Sidi Hmad Ou Moussan'Zzaouit , le saint au mille et un miracles et prodiges
Le Mokaddem : Il a fait la prison pour trafic du kif . Ces trafics ne l'ont pas enrichi . Il est revenu avec sa femme arabe qu'il a totalement berbérisé
Le guide touristique attitré : c'est un polyglotte né au village .Il habite le chef-lieu ou' se trouve l'administration du Souk. Il a une femme et des enfants au village, une autre femme et enfants à Tiznit et une troisième épouse au Souk , Le Vieux parle de lui en terme de baroudeur et d'aventurier
Le père du guide : IL était un baroudeur , une dorte de bandit mais pas un tueur . Il aimait faire le coup d feu
Le jeune noir Salem : Le fils du ferblantier qui fabriquait aussi des sandales à semelles de caoutcouc
Le circonciseur : Vêtu comme un Imam , il portait une longue barbe blanche de patriarche biblique et un impecable turban à rayures dorées de lunettes de vue
L'adjudant : Un homme honnête et travailleur . Il a invité le Vieux à la circoncision de ses deux fils
Haj Lahcène : Bienfaiteur d'Amzil
Amzil : Interlocuteur du Vieux , homme dans la force de l'âge , maigre et grand , qui vivait été dans son temps l'unique maréchal-ferrant du village
La doyenne du village : Personne ne l'a jamais vu . Elle se souvenait de l'époque héoîque des harkas et parlais sans cesse des être invisibles qu'elle seule pouvait distinguer
L'Ancêtre : Il est venu du Sahara , Il est venu s'installer au village à la tête d'un immense troupeau il y'a plusieurs siècles de cela
Imoussak : Un Saint qui avait son tombeau près de la Medersa . Il avait peut-être été un chef de Zaouîa d'ou' l'existence même de l'école de théologie
Haj Belaîd : Un chanteur qui avait toute la consideration de Bouchaib car ses textes étaient longuement mûris
Oumouh: C'est un vieux remarié avec une jeune de 18 ans . Il est l'ami des parvenus, leur homme à tout faire et leur guide de chasse . Il a été dédommagé par ces messieurs suite à l'incendie de son verger
Radwane : C'est l'ami de Bouchaib , Un immigré qui est devenu un investisseur
Khoubbane : Un homme du clan qui représentait le dernier chaînon de sa lignée et qui avait offert le porte-plume à Bouchaib . Il lui apportait aussi des cahiers , des crayons de couleur et des biscuits quand il venait au village . Il était stérile et il est mort à Safi devant sa boutique . Sa veuve s'est remeriée et a eu des enfants
Bouchaîb : Le Vieux héros du roman .Il avait beaucoup voyagé dans le Nord et dans une partie d'Europe à la recherche d'une fortune qu'il n'a pas trouvée . Il était un fin lettré et un croyent exemplaire
Talaquouit : La vieille voisine du couple , C'est une Saint aimée et respectée par le voisinage . Elle sait lire et écrire couramment l'arabe classique et le berbère. Elle était capable d'engager une soute avec n'importe quel alim . Cette vieille pouvait aussi soignait les anciens car elle maîtrisait la pharmacopée de l'époque
Les Touaregs : ce sont des nomades qui possèdent d'immenses troupeaux mais qui ne mangent pratiquement pas la viande . Ils vivent de lait de chamelle et de dattes. Leurs femmes sont lettrées . Elles lisent et écrivent le Tifinagh et elles composent des poèmes et des chansons
Lalla Tiizza Tasemlait : Saint et savante dont on disaità tort qu'elle fut la maîtresse attitrée de Sidi Hmad Ou Moussan'Zzaouit , le saint au mille et un miracles et prodiges
Le Mokaddem : Il a fait la prison pour trafic du kif . Ces trafics ne l'ont pas enrichi . Il est revenu avec sa femme arabe qu'il a totalement berbérisé
Le guide touristique attitré : c'est un polyglotte né au village .Il habite le chef-lieu ou' se trouve l'administration du Souk. Il a une femme et des enfants au village, une autre femme et enfants à Tiznit et une troisième épouse au Souk , Le Vieux parle de lui en terme de baroudeur et d'aventurier
Le père du guide : IL était un baroudeur , une dorte de bandit mais pas un tueur . Il aimait faire le coup d feu
Le jeune noir Salem : Le fils du ferblantier qui fabriquait aussi des sandales à semelles de caoutcouc
Le circonciseur : Vêtu comme un Imam , il portait une longue barbe blanche de patriarche biblique et un impecable turban à rayures dorées de lunettes de vue
L'adjudant : Un homme honnête et travailleur . Il a invité le Vieux à la circoncision de ses deux fils
Haj Lahcène : Bienfaiteur d'Amzil
Amzil : Interlocuteur du Vieux , homme dans la force de l'âge , maigre et grand , qui vivait été dans son temps l'unique maréchal-ferrant du village
La doyenne du village : Personne ne l'a jamais vu . Elle se souvenait de l'époque héoîque des harkas et parlais sans cesse des être invisibles qu'elle seule pouvait distinguer
L'Ancêtre : Il est venu du Sahara , Il est venu s'installer au village à la tête d'un immense troupeau il y'a plusieurs siècles de cela
Imoussak : Un Saint qui avait son tombeau près de la Medersa . Il avait peut-être été un chef de Zaouîa d'ou' l'existence même de l'école de théologie
Haj Belaîd : Un chanteur qui avait toute la consideration de Bouchaib car ses textes étaient longuement mûris
Oumouh: C'est un vieux remarié avec une jeune de 18 ans . Il est l'ami des parvenus, leur homme à tout faire et leur guide de chasse . Il a été dédommagé par ces messieurs suite à l'incendie de son verger
Radwane : C'est l'ami de Bouchaib , Un immigré qui est devenu un investisseur
Khoubbane : Un homme du clan qui représentait le dernier chaînon de sa lignée et qui avait offert le porte-plume à Bouchaib . Il lui apportait aussi des cahiers , des crayons de couleur et des biscuits quand il venait au village . Il était stérile et il est mort à Safi devant sa boutique . Sa veuve s'est remeriée et a eu des enfants
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