الجمعة، 14 فبراير 2014

SYSTEME DE DIRECTION


SYSTEME DE DIRECTION

4 roues directrices

direction assistée - Direction assistée électrique


Historique

chef des ateliers du Conservatoire des Arts et Métiers, où il a pu voir la machine de Cugnot.
brevet d'un chariot à vapeur destiné à circuler sur route.
contient "la plupart des organes propres à en faire un bon véhicule automoteur":
le moteur attaque les roues postérieures par l'intermédiaire d'un différentiel dont l'invention revient entièrement à Pecqueur.
l'avant-train directeur n'a pas de corps d'essieu, chacune des roues antérieures étant maintenue par une fourche verticale que prolonge un pivot articulé sur le châssis du chariot.
les deux pivot sont reliés à leur partie supérieure par une traverse horizontale, à laquelle le châssis est suspendue par des ressorts.
pivots conjuguées dans leur rotation par un système de deux leviers de direction et d'une barre d'accouplement, de façon que les plans des deux roues directrices soient constamment parallèles.
la barre de direction agit par l'intermédiaire d'engrenages, en attaquant le milieu de la barre d'accouplement (principe de l'essieu brisé).
Amédée BOLLEE (1873):

Fondeur de cloches au Mans, désireux d'avoir, pour son usage personnel, une voiture à vapeur de grande vitesse, s'attaque au problème de la direction.
Invention de l'essieu directeur briséà deux pivots.
L'Obéissante: break à douze places, 4.8 tonnes, machine à vapeur de 15 ch, 40 km/h.
Roues avant indépendantes, roues arrière motrices (Un moteur par roue, pas de différentiel nécessaire); Roues avant pivotant dans des fourches, direction comprenant des chaînes actionnant des cames calculées pour donner un braquage géométriquement correct dans les courbes les plus serrées.
Jeantaud

Reprise du quadrilatère de direction, breveté par Rudolf Ackerman à Londres en 1818 (deux leviers inclinés rendus solidaires par une barre d'accouplement transversale).
1878 : Les axes des 4 roues d'une automobile doivent rencontrer une même verticale (Axe instantané de rotation) pour que le véhicule effectue un virage sans déraper.
1893 Direction à deux pivots.
Technologie

La commande de direction doit être :
Précise (Sans jeu).
Légère (Faible effort au volant): Démultipliée, assistée éventuellement.
Non réversible.

1. Colonne - 2. Transmission - 3. Joint - 4. Valve - 5. Vérin de commande - 6. Crémaillère - 7. Soufflets
8. Poussoir de crémaillère - 9. Biellette droite - 10. Biellette gauche

Géométrie (En virage)

Centre commun de rotation des roues :
- Rayons de braquage différent entre roue extérieure et roue intérieure ("Epure de Jeantaud").



Avec des angles de chasse et de pivot nulsn l'axe de pivot est vertical (perpendiculaire au sol plan).

Pour que les deux roues arrière puissent prendre correctement le virage, il faut que le centre du virage (I) soit dans le prolongement de cet essieu.
I est le centre instantané de rotation des roues par rapport au sol, dans le mouvement plan projeté sur le sol.
Les angles de braquage 1 et 2 des deux roues avant doivent être tels que les axes de ces roues passent par I afin que les quatre roues du véhicule admettent le même centre instantané de rotation.
C'est le cas cinématiquement idéal car on évite ainsi les dérapages et mouvements parasites des roues sur le sol.
Dans le triangle DIC, l'angle DIC est égal à 1.
cot 1 = CI / DC
Dans le triangle AIB :
cot 2 = BI / AB
cot 1 - cot 2 = CI / DC - BI / AB = ( CI - BI ) / AB = P / L
donc, avec DC = AB

cot 1 - cot 2 = P / L
L'épure de Jeantaud vérifie cette loi, pour une zone de braquage assez faible.

En position de ligne droite, les axes des leviers de direction passent par le point E milieu de l'essieu arrière.
En pratique, il est intéressant non pas de faire passer les axes des leviers par E mais légèrement en avant de E sur l'axe longitudinal de la voiture car, les angles de braquage des roues dépendent aussi des longueurs des leviers et de la position de la crémaillère.

Il faut, après avoir choisi une longueur de levier compatible avec la démultiplication de la direction, s'assurer que les angles des roues sont cinématiquement compatibles dans toute la zone de braquage choisie.
De plus, l'axe de pivot n'est pas vertical mais incliné, cette inclinaison étant définie par l'angle de chasse et l'angle de pivot.

Pour contrôler l'épure de braquage, on choisit différentes valeurs de l'angle 1 et on construit l'angle 3 correspondant, à partir de la géométrie de la direction.
A chaque couple d'angles 1 et 3 correspond un point Gx.
Les points G définissent la courbe d'erreur, normalement proche de la droite FB.

L'ajustement de fait par déplacement de la crémaillère dans le plan horizontal.
La crémaillère doit donc être réglable en position, et les bielletes de connexion réglables en longueur afin de compenser les défauts géométriques des différentes pièces constituant la direction.


1905 - Tracteur routier LATIL.
1914 - Equipement des tracteurs d'artillerie (4 roues motrices, braquage en opposition).
193. - Travaux MERCEDES, BMW: Abandonnés en raison de l'extrème instabilité à haute vitesse (Braquage en opposition).
1976 - Premièrs mémoires de l'ingénieur Yoshimi Furukawa (HONDA).
197. - Travaux AUDI abandonnés comme ceux de BMWv (Même raison).
1981.10 - Brevet aux USA (HONDA, 10.1981).
1982 - Prototype MAZDA MX 02 à direction "électronique".
1984 - Equipe de recherche de Furukawa (HONDA) augmentée à 10 personnes (Seul jusqu'alors).
Prix Asahara Academic Promotion et Automotive Technology Society, Japon (HONDA).
1985 - Prix Automotive Technnology Society, USA (HONDA).
Prototype MAZDA MX 03.
NISSAN Skyline: Véhicule construit en série équipé de 4 roues directrices.
1986 - Prototype CHEVROLET Celibrity.
Prototype HONDA Accord (Ingénieurs de production).
1987 - HONDA Prélude 4 WS (Système mécanique).
1988 - MAZDA 626 4 WS (Electronique et mécanique)
PEUGEOT 405 T16 à 4 roues motrices au Pike's Peak (06.1988).
1990 - PEUGEOT 905.
1991 - HONDA Prelude et Accord, MAZDA 626 GT 4 WS.
1992 - HONDA Prelude 2.3iWS: 4 roues directices (Système électronique).
...



Paramètres pris en compte

Angle de rotation du volant (Loi HONDA): CHEVROLET, HONDA, PEUGEOT.
Vitesse de véhicule (Loi MAZDA): MAZDA, NISSAN.
Combiné: CITROEN Activa, RENAULT.
Critique

Etude RENAULT 1988
Lois MAZDA en slalom serré, à basse vitesse et faibles angles de braquage avant (RENAULT 60 km/h, MAZDA 35 km/h).
Système HONDA et MAZDA équivalents aux hautes vitesses ainsi qu'aux forts braquages (+ de 240° au volant).
Etude RENAULT 1988
quatre roues directrices (AutoPlus, 01.1993):
sécurité active,
système mécanique, électro-hydraulique, angle arrière maxi 6°.
avantage: manoeuvrabilité, agilité, prix.
inconvénient: n'est pas optionnel.
en série: Honda Accord EXI 4WS, Prelude 2.3i 4WS, Mazda 656 2.5 GTI 4WS, coupé MX 6 2.5 4 WS, Mitsubishi Galant 4x4, coupé 3000 GT, Nissan 300 ZX.


AUDI Avus Quattro (Salon de Tokyo, 10.1991):

Transmission intégrale, essieu arrière directeur grâce à un système électro-hydraulique.

The Audi Avus Quattro was a supercar-styled concept car from the German car manufacturer, Audi. It was first introduced at the 1991 Tokyo Motor Show. The Avus Quattro had an aluminum exterior, which made it a lightweight, sleek and safer automobile. The Avus Quattro’s engine was supposed to be a 6.0 L 60-valve 12-cylinder engine producing 509 hp (380 kW), capable of accelerating the car from 0 to 60 mph (97 km/h) in about 3 seconds and a top speed of 211 mph (340 km/h). The exact car shown at the Tokyo Motor Show, however, had a dummy made of carefully painted wood and plastic for an engine because at the time, such a powertrain was still in development; Audi-made W12 engines were not available to buyers until Audi presented its flagship A8 a few years later.
BENETTON F1 (10.1993):
essais 4 roues directrices à Estoril (Patrese et Schumacher),
utilisation envisagée à Suzuka et Adelaïde.
CHEVROLET Celibrity prototype (1986):
Commande électronique agissant en parallèle à basse vitesse, en opposition au-delà.
CITROEN Activa (10.1988)
 

Braquage (30° pour chaque roue) indépendant de chacune des roues.
Angle de braquage de chaque roue assuré par un moteur hydraulique SAMM sur chaque roue, commandé par calculateur.
Possibilité de travailler sur toutes les lois possibles de braquage, en préparation du pikes Peak avec la 405 Turbo 16, par exemple.
Prise en compte de l'angle du volant (60 ° de butée à butée), la vitesse du véhicule, la vitesse de lacet et l'accélération transversale.

Concept-car CITROEN C-Crosser (10.2001)
  

L'électronique est depuis hydractive et la XM associée très étroitement à l'hydraulique de suspension Citroën.
Une nouvelle étape est franchie grâce à l'architecture performante d'Hydractive 3 qui permet notamment d'adapter automatiquement la hauteur du véhicule en fonction de l'état de la route et d'offrir deux états de suspension. Avec C-Crosser Citroën inaugure une nouvelle démarche avec l'intégration d'une suspension à grands débattements rendue possible par l'adoption d'une liaison au sol composée d'une double triangulation avec un triangle supérieur faisant office de basculeur et pivot découplé. Quatre éléments de suspension indépendants avec vérin, amortisseur et sphère complètent cette suspension inédite sans barre antiroulis...
La pression dans chacun des vérins de suspension est gérée roue par roue par un calculateur qui analyse et ajuste de manière continue tous les paramètres autorisant le contrôle dynamique optimal.
Grâce à cette architecture C-Crosser offre la possibilité de choisir deux gardes au sol en fonction de l'environnement d'évolution. 140 mm sur route ou 200 mm en tous chemins. Dans cette configuration C-Crosser bénéficie d'une amplitude de débattement de suspension de 300 mm (+ ou -150 mm autour du point 0). Cette architecture de liaison au sol combinée à la suspension hydraulique Citroën pilotée électroniquement doit permettre, selon le constructeur, un niveau de confort et d'agrément de conduite sur route étonnant tout en assurant de bonnes prestations tous chemins.
Doté d'une transmission intégrale avec viscocoupleur piloté électroniquement associé à I'ESP et l'ABS, C-Crosser bénéficie également de quatre roues directrices. La commande hydraulique de direction est pilotée électroniquement et la démultiplication angle volant/braquage est ajustée automatiquement. Ainsi lors des manoeuvres de parking, une démultiplication très directe est adoptée (2/3 de tour de volant de butée à butée) tandis qu'en conduite normale deux tours de butée à butée sont requis. Les roues arrière de C-Crosser sont également directrices. A faible vitesse, le braquage des roues arrière en sens contraire des roues avant apporte une maniabilité et bien sûr une facilité de manoeuvre exceptionnelle aussi bien d'ailleurs en ville qu'en tous chemins. En roulage normal, à des vitesses routières, le braquage des roues arrière dans le même sens que les roues avant permet une grande stabilité lors des changements de file notamment.
Roger Guyot, AutoConcept, 10.2001
Quatre roues directrices DELPHI (Yves Martin, l'Argus de l'Automobile, 10.6.2004)
... nous avons testé un système de roues arrière directrices qui permet d'améliorer la sécurité active du véhicule. "Les suspensions d'une automobile sont généralement réglées pour privilégier soit la tenue de route, soit le confort", fait observer Robert J. Renenar, président de Delphi Systèmes de direction. "Les constructeurs d'automobiles peuvent désormais optimiser les caractéristiques de comportement du véhicule en utilisant les roues arrière à direction active de Delphi."
Quel que soit le gabarit de la voiture, les essais ont été concluants et les slaloms ont été effectués avec brio. Selon la vitesse et la prise de roulis, le braquage des roues arrière est contrôlé de manière à rendre la voiture plus maniable et plus sécurisante en contre-braquant les roues arrière par exemple. Il est ainsi possible d'optimiser la qualité de comportement, mais aussi le confort.
"Le système Active Rear Steering dissocie les mouvements de lacets et les accélérations latérales du véhicule", explique Jean Bofli, technicien en chef au Centre d'innovation de Delphi. "Cela permet aux ingénieurs d'avoir une liberté plus grande pour contrôler les mouvements du véhicule."
En outre, grâce à sa gestion électrique aux lois diverses, ce système s'adapte à toutes les carrosseries.
HONDA
présentation du système 4 WS au Salon de Genève, 02.1988.
HONDA 4 WS
Four Wheel Steering, ingénieur Yoshimi Furukawa.
1ere recherche sur rouleaux: Utilisation routière et sportive;
Accompagnement idéal 1° à l'arrière pour 3° de braquage avant (Dans le même sens).
2eme phase sur voitures hydrides: HONDA Accord ou Civic composées de 2 parties avant soudées; Maniabilité urbaine; Braquagge en opposition (Grande instabilité à haute vitesse).
3eme phase: Combinaison des deux principes (Système à came).
Système à deux cames: Braquage en parallèle jusqu'à 1°5, en opposition jusqu'à 5°.
Système mécanique à excentrique et pignon-planétaire (Hypocy-cloïde), boîtier relié au boîtier avant par un arbre.
A haute vitesse, braquage en parallèle : réactions plus directes, plus précises, plus fluides dans les changements de voie ou les grandes courbes; Intervention légère sur l'ensemble du véhicule plutôt que fortement sur sa partie avant.
A basse vitesse, braquage en opposition : demi-tours, créneaux ou manoeuvres de parking; Pour une même manoeuvre, angle et effort au volant réduits, rayon de braquage court.
De 0 à 180° au volant, braquage en parallèle: Braquage avant jusqu'à 10°, arrière 1.7° (En mêm sens).
De 180 à 240°: La roue avant atteint 20°, l'arrière revient à 0.
De 240 à 450°, braquage en sens contraire: Braquage avant jusqu'à 30° maxi, arrière 5° maxi.
Prototype sur HONDA Accord (11.1986)
Série sur Prelude 4 WS (1987), Legend Coupé (Salon de Genève 04.1987), Prelude 2.0i 16S 4WS (06.1990).
HONDA Prelude 2.3iWS (3.1992)

Prise en compte de l'angle du volant et de sa vitesse de déplacement (plus le volant est tourné rapidement, moins l'angle de braquage est important), de la vitesse réelle.
Sous 30 km/h: Braquage en sens inverse des roues avant (maxi 6°).
Plus de 30 km/h, moins de 190° au volant: Braquage en parallèle (maxi 1°).
Au-dessus de 30 km/h et plus de 190° au volant: Braquage en opposé.
  

HONDA Prelude 1997
 

MAZDA MX 02 prototype (1983)

Direction "électronique", prise en compte du braquage au volant et de la vitesse du véhicule.
Pompe hydraulique, unité d'assistance avant, électrovanne, distributeur, unité d'assistance arrière (Ressort de rappel en position neutre incorporé).
Capteurs de vitesse du véhicule, unité de commande, capteur du rapport de braquage avant/arrière, unité de contrôle de phase, moteur électrique pas à pas.
Arbre de direction arrière de la direction avant à l'unité de phase arrière.
Commande manuelle (Auto & Crab switch) pour roulage "en crabe" lors des manoeuvres à très basse vitesse.
Seuil 40 km/h en automatique.

Mazda 4WS (Four Wheel Steering)
Used from 1987-1997 on the majority of MX-6s around the world[citation needed], this was the MX-6s centerpiece.
It was available on both generations, although the North American market only received it for the 1989 model year. South African MX-6s never received 4WS.
According to Mazda, the system provided:
- Superior cornering stability
- Improved steering responsiveness and precision
- High-speed straightline stability
- Notable improvement in rapid lane-changing maneuvers
- Smaller turning radius and tight-space maneuverability at low vehicle speed range
The system electronically controlled a rear rack that was behind the rear wheels. At low speeds (of up to 35 km/h), the rear wheels would move in the opposite direction to the front wheels, aiding parking and U-turns by lowering the turning circle. Above these speeds, the rear wheels would move in the same direction as the fronts, meaning control during high speed manoeuvres such as lane changes or cornering was improved. Either way, the turning angle of the rear wheels was slight at just five degrees, a measurement Mazda determined to be optimally effective and natural to human sensitivity.
Note : When the engine is turned off, the rear wheels would straighten up. They would change back to the angle of the front wheels when the engine is restarted. This is caused by the 4WS control unit powering down, and the failsafe system overriding the rear rack.
If the system ever faults, as a failsafe the rear wheels would lock straight to allow the vehicle normal 2WS functionality.
MAZDA MX 03 prototype (1985).
MAZDA Xedos 9 4WS (USA Millenia ou Japon Eunos 800, 10.1994)

Suspension avant : Les bras inégaux transversaux (inférieur en L en acier forgé et supérieur en I en acier embouti) sont articulés sur un sous-châssis en aluminium. Les débattements sont importants : 90 mm en compression et 90 mm en détente. La hauteur du centre de roulis avant est inférieure à celle du centre de roulis arrière. La Xedos vire ainsi plus à plat, avec une meilleure adhérence et sans prise de roulis.
La suspension arrière comprend 3 bras transversaux guidant latéralement le porte-moyeux et deux tirants longitudinaux ancrés à l'avant sur la coque. Les débattements sont de 100 mm en compression et de 130 mm en détente. L'ensemble, complété par une barre antiroulis de 17 mm, est articulé sur un sous-châssis fixé sur la coque au moyen de cales souples.
La direction sur les roues arrière est réalisée au moyen d'un arbre de renvoi un boîtier électronique, une crémaillère assistée et un boîtier de commande de sens de braquage. Le diamètre de braquage est de 10,7 m, soit 1,5 m de moins que le modèle standard.
 

MAZDA 626 4WS (10.1988)
 

Au-dessous de 35 km/h, braquage en directions opposées (Angle de braquage réduit).
Au-dessus, braquage en même direction (Réduction du dérapage, stabilité).
Déport presque nul réduisant les corrections.




MERCEDES
Coupé 560 SL (4.1988): Système électrique, maxi 5° à l'arrière.
11.1988: Correction de dérive par roues arrière directionnelles "intelligentes":
1- Capteurs placés dans les ailes arrière percées de trous, mesurant la direction et la force du vent latéral, des ordres de correction étant retransmis au cerveau de la direction pour corriger les effets de dérive attendus.
2- Système simplifié corrigeant les dérives constatées sans anticiper.
MITSUBISHI Dynamic Four
Ingénieur Yoshimi Furukawa.
Direction arrière simplifiée gouvernée par la vitesse du véhicule et l'effort au volant.
Circuit hydraulique actionné directement par le volant (Angle de braquage dépendant du niveau de l'assistance de direction).
Sur sol glissant, l'effort au volant est moindre, le braquage arrière est réduit (Diminution des risques de survirage).
Braquage en parallèle au-dessus de 50 km/h (1.5° maxi).
MITSUBISHI Galant GTI Dynamic-Four 4WD-4WS

1987 : Production of the sixth generation Galant, featuring organic styling and equipped with the latest technology, including: Dynamic-Four, Dynamic ECS and a new DOHC power plant. Dynamic-Four (4WD, 4WS, 4IS and 4ABS), the first total integration of these systems in the world, and Dynamic ECS developed for the Galant.
1988 : Dynamic-Four system (4WD, 4WS, 4IS and 4ABS) honored by the Japan Society for the Promotion of Machinery Industry. Mitsubishi's "Active Control Technology for Passenger Cars" wins the Outstanding Paper Award in the Vehicle Systems and Manufacturing Area at 22nd Conference of FISITA.
MITSUBISHI Sigma (Diamante au Japon, 7.1990)

 
MITSUBISHI HSX (7.1991)

4 roues motrices, direction à crémaillère assistée aux 4 roues (5° maxi).
DODGE Stealth RT/Turbo aux USA.
MITSUBISHI Galant 2500 V6 4WD/4WS (5.1993)

restylée en 1993,
V6 2947 cm3, 170 ch à 600 tr/mn, 22 mkg à 4000 tr/mn,
4 roues directrices et motrices:
système électrohydraulique, fonction de la vitesse de la voiture et de la rotation du volant,
ordinateur Fuzzy-Logic (logique floue),
braquage opposé de 40 à 80 km/h, dans le même sens au-dessus de 80 km/h,
suppression de la fonction braquage accentué à basse vitesse qui perturbait trop le conducteur.
1480 kg, 216 km/h, 0-100 km/h 9"1.
MITSUBISHI 3000 GT (2.1993):

4 roues directrices:
système Mitsubishi entièrement hydraulique, la variation de pression d'assistance dans le circuit avant déterminant l'angle et le braquage des roues arrière,
au-delà de 50 km/h, les roues arrière sont braquées simultanément avec les roues avant jusqu'à un angle maxi de 1.5° (braquage parallèle destiné à accroître la stabilité lors de chagnement rapide de trajectoire).
NISSAN, système Hicas
Skyline série (1985):
Direction arrière simplifiée gouvernée par la vitesse du véhicule (Contrôle du pincement).
Skyline GT-R GrN (24h de Spa, 07.1990), 11e-12e-13e, 1er GrN.
NISSAN 300 ZX (7.1990):
Système Hicas 3e génération (Correction dynamique du parallélisme).
Crémaillère arrière commandée hydrauliquement et gérée électroniquement (Fonction de la vitesse du véhicule, de l'angle du volant et de sa vitesse de rotation).
Faible pouvoir directionnel (Maxi 1°), action à haute et moyenne vitesse:
Sens contraire à l'avant pour faciliter l'inscription en virage, puis sens identique pour la stabilité (Limitation de la dérive du train arrière).
PEUGEOT 405 T16 / Oxia / 905
Crémaillère avant, crémaillère arrière entraînée par came (loi de variation dépendant de la came, parallèles ou anti-parallèles).
Braquage maxi: 30° avant - 1°30' arrière.
Petits angles du volant, roues avant-arrière parallèles.
Grands angles (Plus de 3/4 de tour), braquage opposé.
Avantage : 3 à 8/10e de seconde au kilomètre (Piste Michelin).
André de Cortanze (03.1990) : Réduction de l'angle de dérive des pneumatiques arrière d'où moins de survirage dans les grandes courbes ; Possibilité de mettre moins d'appui à l'arrière, donc moins de sous-virage dans les virages serrés et moins de trainée ; Gain de 7 à 8 secondes sur la montée du Pike's Peak.
Poids du système: 11 kg.

PEUGEOT 405 T16 "Pike's Peak" (06.1988 et 06.1989)
Monté sur le prototype PEUGEOT Oxia (10.1988).
Utilisé sur la PEUGEOT 905 en fonction des circuits (03.1990).
RENAULT 11 Turbo 4 RD (1987):
Système baptisé RD2 puis 4RD.
Train arrière spécifique; braquage maxi ± 3°.
Vérin hydraulique de direction assistée modifié,
Pompe électrique, accumulateur hydraulique et boîtier électronique de commande installés dans le coffre.
Gestion par micro-ordinateur (Siège passager) permettant de modifier les lois "en direct".
Contrôle par deux capteurs: Angle de rotation de la colonne de direction, vitesse (A la roue arrière droite).
Rapport braquage avant/braquage arrière:
Sur virage 0 km/h 0.4, 40 km/h 0.2
Seuil 60 km/h
Sous-virage100 km/h 0.2, 180 km/h 0.4, 200 km/h 0.45
RENAULT Drive Control (2008)
 

Remis au gout du jour certes, mais aussi redéveloppé et amélioré. De sorte, il offre plus de maniabilité, plus de dynamisme et une plus grande précision de conduite pour un plaisir de pilotage ultime.
La maniabilité d'une petite citadine
Le châssis Active Drive à quatre roues directrices offre deux avantages :
- des manœuvres facilitées grâce à un diamètre de braquage diminué
- des angles volant réduits grâce à une direction plus directe, spécialement paramétrée.
Le diamètre de braquage de la Laguna III dotée du châssis Active Drive à quatre roues directrices 18 pouces est réduit de 10 % : il passe de 12,05 m à 10,80 m. Ainsi, plus l'angle arrière des roues est élevé, plus le diamètre de braquage diminue.
Le braquage des roues avant et arrière étant additionné, le système 4RD induit une réduction de la démultiplication du volant de direction. Ainsi, pour un même virage, le conducteur a moins besoin de tourner le volant.
La voiture est sur des rails
A partir de 60 km/h, le châssis Active Drive offre une plus grande précision de conduite. En braquant les roues AR dans le même sens et simultanément aux roues AV, le système Active Drive à quatre roues directrices permet de contrer la force centrifuge qui a tendance à faire chasser le train AR en virage (déport du train AR).
Avec un angle de braquage de roue habituellement inférieur à 2°, le train arrière est instantanément calé sur la trajectoire idéale au profit de la stabilité et de l'efficacité. En situation d'urgence (évitement), les roues peuvent braquer jusqu'à 3,5°.
En conclusion, selon la vitesse à laquelle on négocie les virages, les roues arrières braquent soient dans le même sens que les roues avants afin de contrer la force centrifuge, soient, dans le sens inverse de ces dernières. Ainsi équipée, la voiture peut virer à plat, mais aussi, cela lui permet d'être bien plus simple à garer en ville.
Un niveau de sécurité active sans égal
En matière de sécurité active, le châssis Active Drive excelle non seulement lors de conditions de freinage difficiles (adhérence dissymétrique, intervention de l'ESP en contrôle dynamique de trajectoire), mais surtout lors des manœuvres d'évitement (test de l'élan ou de la baïonnette).
De la théorie, à la réalité
La presse est unanime à son sujet, c'est pourquoi, nous vous proposons ici quelques passages des différents articles:
-"Lors du test dit "de la baïonnette", la Laguna GT se montre impériale, son essieu arrière orientable compensant le déséquilibre de la voiture. Nul besoin de tenter de récupérer l'auto, le système le fait pour vous. Le second attrait de l'Active Drive consiste en une maniabilité améliorée en ville. Grâce aux roues arrière qui pivotent, le rayon de braquage (10,80 m) de la Laguna GT est désormais identique à celui d'une Clio, plus courte pourtant de 70 cm ! La familiale arrive donc à concilier l'inconciliable : espace à bord et agilité de citadine. Enfin, le dernier atout de l'Active Drive réside dans le dynamisme exacerbé de la Laguna GT." Turbo.fr
"Sachez donc, bandes de mécréants motorisés, que grâce à ses roues arrière directrices, la Laguna GT vire à plat en toutes circonstances. En soulageant les roues avant d'une partie des contraintes qu'elles subissent en virage, l'Active Drive gomme la sensation de lourdeur qui affecte traditionnellement la direction d'une traction. Edifiant. Et bien plus satisfaisant qu'un simple différentiel avant à glissement limité qui ne fonctionne que sous accélération (comme par exemple comme sur une Alfa 147 Q2) ou même qu'un pont à vecteur de couple (comme sur une Honda Legend SH-AWD) qui n'offre pas la même maniabilité. Que vous accélériez ou non, l'arrière de la GT obéit sans retard à vos impulsions sur le volant. Dans le même temps, vos mouvements se font moins amples : vous braquez effectivement moins le volant. En ville comme sur route". Le Nouvel Obs'
Loic Ferrière, PlanetRenault.com, 16.8.2008

RENAULT Laguna GT (2009)


Les 4 roues directrices en 3 questions
Où l'on vous explique pourquoi les quatre roues directrices reviennent sur le devant de la scène, plus de vingt ans après leur apparition chez Honda, Mazda et Mitsubishi. Et en quoi elles supplantent toutes les aides à la conduite déjà mises sur le marché en combinant ses vertus aux leurs.
1°) Pourquoi maintenant ?
Un simple constat pour commencer. Les avancées en matière de conception des pneumatiques et de trains roulants font que les différences s'amenuisent entre les constructeurs et les modèles en termes de tenue de route et de confort. Les voitures "pièges" ont disparu. Plus une familiale qui ne vante son caractère dynamique, gage de plaisir de conduire…
Aujourd'hui, l'ESP aidant, la préoccupation des constructeurs n'est pas tant d'améliorer la tenue de route (qui figure désormais parmi les acquis) que d'assurer un plaisir de pilotage plus intense.
L'objectif est de donner l'impression au père de famille que sa voiture se comporte comme une voiture de sport tout en restant bien en deçà de ses limites d'adhérence.
Typiquement, un conducteur moyen n'exploite que 60 à 70% du potentiel de son châssis : au-delà, il lui semble que sa conduite devient trop dangereuse.
Les constructeurs comme les équipementiers (Continental, Delphi, Lotus Engineering... ) concentrent donc leurs efforts à la mise au point de systèmes améliorant la maniabilité et la vivacité : direction à démultiplication variable, pont à vecteur de couple, trains à effet auto directionnel, roues arrière directrices.
2 °) Quoi de mieux qu'une direction active ?
"Nous avons évalué la direction à démultiplication variable ZF de l'Audi A4 et de la BMW Série 3, affirme Rémi Deconinck, Directeur de Renault Sport Technologies. Nous avons pesé le pour et le contre. Puis nous avons tranché en faveur des quatre roues directrices. En termes de plaisir de conduite et de sécurité active, ses performances vont bien au-delà de ce qu'une simple direction active peut fournir."
Les 4 roues directrices en 3 questions
Eric Bergerolle, lequotidienauto.com, 4/4/2008 - Le Nouvel Observateur
SUZUKI Constellation (Prototype, Salon de Genève, 4.1991):
Contrôle actif du braquage des roues arrière assisté par microprocesseur.
Cartographies pré-établies:
Vitesse de la voiture.
Rotation du volant.
Actuateur électro-hydraulique relié à l'unité de braquage avant par un arbre longitudinal.
Angle maxi ± 5°.
VOLKSWAGEN (197.):
Etudes sur AUDI 100 (Service Recherche et D‚veloppement).
Ordinateur de bord, systéme abandonnè en raison de sa trop grande complexitè technique.
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HONDA Prelude 1991
(Auto Technique et Pratique, n° 12)
Dévoilée au salon de Tokyo 1991, ce coupé présente une intéressante panoplie technique. Son système de direction intégrale a aussi considérablement évolué par rapport au précédent modèle.

La Prélude est équipée de deux moteurs quatre cylindres : 2 litres (1 ACT) et 2,3 litres (2 ACT) à 16 soupapes et équipés d'arbres d'équilibrage. Sur le 2,3 litres, l'admission est à deux étages et jusqu'à 4800 tr/mn (le couple est de 21.3 mkg à 4500 tr/mn) l'air ne circule que dans un seul canal. Le bloc est en alliage spécial (FRM-NDC) permettant d'obtenir des parois de cylindres résistantes sans adjonction de renforts d'acier, ce qui autorise aussi des alésages supérieurs pour une même dimension. La boîte automatique quatre rapports Honda proposée en option possède une liaison avec le système de gestion du moteur pour retarder l'allumage (donc réduire le couple) à l'instant du passage des rapports. Un commutateur permet aussi de retarder le passage de 500 tr/mn (mode sport).

La suspension conserve le principe initial, mais tous les réglages ont été revus. L'axe de roulis a été abaissé ainsi que le déport et les angles de chasse AV/AR. On a également réduit les changements de carrossage subis par les roues. L'axe de pivot des roues arrière s'incline à présent vers l'avant. On a constaté que cette disposition entraînait un effet bénéfique sur la stabilité au freinage.

Hauteur de centre de roulis avant 57 mm (abaissé de 87 mm)
Hauteur de centre de roulis arrière 68 mm (abaissé de 74 mm)


La version 2,3 litres est seule équipée de la direction intégrale. Le système est désormais géré par ordinateur, alors que le précédent était essentiellement mécanique. Des impulsions électriques sont envoyées à un moteur électrique qui commande la rotation des roues. Le nouveau 4 WS ne tient plus compte uniquement du braquage des roues avant, mais également d'autres paramètres, comme la vitesse et la rapidité des mouvements au volant, ce qui permet d'obtenir une réaction mieux adaptée.



Au-dessous de 30 km/h. les roues arrière s'orientent en direction opposée des roues avant, pour virer plus court.
A vitesse élevée, elles s'orientent ensuite dans le même sens, pour assurer une meilleure stabilité.
Aux vitesses intermédiaires, l'orientation est parallèle pour de faibles angles de braquage et contraire ensuite. C'est là que se situe d'ailleurs l'innovation. Le nouveau 4 WS réduit en effet l'angle contraire à mesure que la vitesse s'accroît, ce qui a pour effet de diminuer la dérive des roues avant.
Le nouveau système modifie aussi l'angle des roues AR en fonction de la vitesse avec laquelle le conducteur actionne le volant.
Si le volant est tourné rapidement, la variation d'angle à l'arrière sera ainsi moins prononcée que s'il avait été tourné lentement.
On notera que l'angle d'inclinaison des roues arrière ne dépasse en aucun cas plus de 6° à basse vitesse (sens contraire) et 1° seulement dans le même sens à des vitesses supérieures.

En cas de panne du servomoteur, les roues se bloquent automatiquement droites.

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